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Samaipata
Après une (très) courte étape à Santa Cruz: ville plutôt nouvelle, qui a vraiment poussé y a 10 ans, constructions et élargisement de ses anneaux en tous sens, après une explosion économique due à la grande population de Ganaderos (éleveurs), de colons Ménonites (sorte d'Amish coosanguins d'origines Teutones), de colons Japonais (je sais pas pourquoi... mais y a plein de petites "colonies" dont la fameuse série des Okinawa (1, 2, A, et B je crois)), sans parler de tous ceux qui ont réussi à tirer leur épingle du jeux sur le marché de la Coca et de ses dérivés...
Bref, une ville plutôt riche (enfin pas pour tout le monde...) comparée au reste de la Bolivie, et assez propre aussi, mais on est pas franchement dans le côté folklore typique. Gros 4x4 flambants neufs avec (comme en France) une seule personne au volant, gros buildings, boutiques de luxe en centre ville, bref une ville occidentalisée.
Donc vite on a fuit la jungle urbaine et ses pots d'échapement, pour le calme touristique de Samaipata.
Jolie petite ville près du "Fuerte": une des deux principales zone de tourisme archéologique de Bolivie (avec Tiwanaku).
L'arrivé se fit de nuit, voyage impec' rien a signaler, R.A.S, pas de sac lestés défenestrés.
Premier bivouac à 4 dans un terrain vague en face d'un complexe touristique de bungalows et camping.
Pour une fois c'est même pas une action de nargage de gérants. Simplement, lorsqu'on leur a demandé de pioncer chez eux, on a eu droit à une réponse typique Bolivienne...
"Vous savez, ici ya pas vraiment de quoi faire, vous serez surement mieux juste en face, sur le terrain de foot, y a souvent plein de gens qui dorment là. Vous serrez mieux, et vous pouvez faire un feu..."
C'était pas de l'hostilité du genre "venez pas chez moi vous allez tout saguiner bande de sales Gringos plein de boue", mais plutôt une preuve de plus de l'honnêteté (un chouilla maladive presque) des Boliviens. C'est pas la première fois qu'on nous fait le coup:
-dans un Cyber café: ho, vous savez, ma connexion est super lente... c'est pas top , mais au coin de la rue là bas, y a un autre cyber bien mieux que le mien."
-ou chez un patissier à propos d'une part de gateau: "bah... euh.. il est à dix Bolivianos la part. vous êtes sûrs? c'est vachement chèr quand même nan?"
En gros ici, le marchandage a rarement sa place pour baisser les prix... c'est plutôt qu'il faut batailler pour avoir ce truc qui t'interresse, juste là, sur l'étagère, derrièrre la marchande qui fait tout son possible pour te dissuader d'acheter sa marchandise...
(je caricature à peine)
À l'arrivée, c'est quand même vachement mieux que toute cette logique de surconsomation qu'on subi à longueur de temps chez nous... mais Ça fait bizarre comme changement (et mêmme après plusieurs mois) :)
bref, Samaipata...
On est allé visité les ruines, constituées principalement d'un gros (mais vraiment très gros..) rocher squatté par plusieurs civilisations, avant le passage des Incas qui ont encore imposé leurs style: motifs de serpent gravés, niches sculptées: pour exposer des vierges, momies, offrandes au dieux? rayez la/les mentions inutilles, et hésitez pas a faire des propositions quant à leurs utilités.
Vu que personne n'en sait rien et surtout pas les guides, qui brodent des histoire -plus ou moins clrdibles- pour émoustiller les touristes.
exemple type (et véridique!) d'émoustillage: un piaf -d'envergure respectable- passe devant un guide et deux femmes, et le guide de s'éclamer: "Ha, un condor!" le plus serieusement du monde... raffales de photos sur le volatile (vraisemblablement un aigle) et suite de la visite.
Quelques cailloux, et vols de peruches plus loins, on decide de partir le soir pour la Yunga : halte avant d'entrer pour le Parc National Amboro.
Réserve naturelle qu'on espère visiter un peu avec les gardes du parc qui sont sensés proposer des excursions. Finalement on ne trouvera qu'une charmante vieille dame guide, mais visiblement pas motivée pour nous louer ses services.
Les gardes sont en ville, et ne viennent pas toujours à l'entrée du parc. Tant pis on se débrouillera seuls.
On nous indique le bosquet des los helechos gigantes (fougères arborescentes) (Cyathea y Alsophyla) à 5 km de là.
Petite rando au millieu des champs endémiques de cette réserve naturelle, avec ses vaches endémiques ses 4x4 endémiques, ses barbelés endémiques...
Bon j'ai l'air amèr, mais pour moi, une réserve naturelle c'est un coin où on ne coupe pas les arbre pour mettre des champs.
Le bon côté c'est que le coeur de la forêt est verrouillé et réellement interdit d'accès. J'aurrai personnellement aimé une zone entre les deux où on peux se ballader avec un guide, voir la Selva, sans être entourés de champs ou de vaches qui se trimballent.
M'enfin c'est pas grave, vu que le bosquet vallait vraiment le coup! superbes fougères de plusieurs mêtres de haut, dont certaines dépassaient les 80 ans... Ça n'étonnera pas certains de nos amis botanistes mais on a tous trouvé Ça plutôt impressionnant.
déception quand même de ne pas avoir vu d'ours à lunette...
balades d'entretien de sentiers à coups de machette, visites du coin.
Pour finalement rentrer en transport en commun local... c'est là que Ça se corse...
en attendant ce suspens intense...une liste de liens:
http://es.wikipedia.org/wiki/Parque_nacional_Ambor%C3%B3
http://es.wikipedia.org/wiki/Cyathea
http://es.wikipedia.org/wiki/Fuerte_de_Samaipata
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ours_%C3%A0_lunettes
Tags : ville, guide, gros, plutot, chez
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Commentaires
2tatigeMercredi 16 Mai 2012 à 19:53dommage pour les ours à lunette; louis aurait pu continuer la série rencontre et l'apprentissage des langues : vache, perroquet, lama, dauphin rose,... Si vous êtes attaqué par un condor, il faut lui montrer votre envergure il parait, parole de patagon.
Le suspens est total, vous nous tenez en haleine On vous quitte dans un bus et????????
3flo tJeudi 31 Mai 2012 à 19:05
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Bonsoir les voyageurs, l'ours à lunette me plait beaucoup, un côté Panda rustique, un peut moins peluche que le Panda. Un bisous de ma part si vous en croisez un.