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Nous y sommes!
Bienvenue chez Evo, dans le pays qui tient son nom du héro Bolivar, Simòn de son ptit nom: militaire Espagnol qui déserta pour combatre ses anciens employeurs un chouilla imperialistes, qui ne goûtaient pas trop aux principes d’émancipation lorsqu’il s’agissaient de ses colonies…
(Pour plus d’info sur “el Libertador”: http://fr.wikipedia.org/wiki/Sim%C3%B3n_Bol%C3%ADvar)
Frontiere passée dans la ville frontalière –un chouilla glauque- de Desaguadero, ambiance pousière, armée de taxis, et petits lacs verts fluos du plus bel effets…(genre black messa pour ceux qui connaissent!) On trouvera quand même notre petit resto pour casser la croute, super impression!
On est vite rassuré: les Boliviens mangent autant que les Péruviens, ouf! seul hic, la soupe habituellement bien garnie, ne sera composée que de flotte dans laquelle ont infusés quelques carcasses de poule, tant pis ca fait de l'eau au moins.
Notre volonté de visiter les ruines de Tiwanaco partira en fumée bien vite: les 50 soles ne feront que 126 Bolivianos et l’entrée est de 80 par tête de pipe, donc c’est foutu pour aujourd’hui, d’autant qu’il n’y a pas de distributeur pour retirer les pépettes… heureusement que le taxi pour La Paz ne coûte rien: on peux quand même rejoindre la capitale pour la soirée.
Le compte rendu de Tiwanaco sera disponible prochainement, nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée…
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Après deux p'tites heures de route a travers l’Altiplano (qui, comme son nom l’indique est plat et haut…), nous arrivons en vue de La Paz.
Au début, une immense étendue de maisons en parpaing/briques, gazs d’échapements, flics qui tentent de faire un semblant de circulation au millieu de la vague de camions, microbus, 4x4, motos et chiens errant qui galèrent a trouver leur place dans le trafic… Ça respire pas vraiment la santé et la verdure pour l’instant : nous sommes dans le quartier El Alto, partie un peu defavorisée –et de réputation violente- de la Paz.
Une poignée de minutes plus tard, le bus finira par s’extraire des embouteillages pour arriver à l’orée de la ville à proprement parler (l’Alto étant -en fin de compte- une ville a part entière).
Et c’est parti pour une route en série de lacets en pente raide, moment de prier un coup le dieu des plaquettes de freins en espérant que notre impiété passé ne l’aura pas trop froissé! C’est que La Paz, bien qu’étant a une altitude honorable est au fond d’une vallée encaissée (3020m), l’Alto l’entourant est lui a 4000m. Ce qui provoque quelque soucis de securité dans ses hauteures (glissements de terrain avec immeubles dessus lors de grandes pluies…). Étonnament, ce sont les quartiers pauvres qui sont situés sur les glissements de terrain et les quartiers aisés en fond de vallée…(etonish nein?)
La Paz et son bel Illimani au loin!
C’est finalement sans encombres que l’on débarquera près du cimetière, en avant la visite!
On a trouvé un super hotel pas trop miteux, bien que les lits style caserne de 14-18 défoncés ne soient pas du goùt de tout le monde (personne?), vu le prix faut pas être trop regardant non plus! Le tout en plein coeur du Mercado Negro! Embiance stands de casseroles, semelles, stylos, poulets, cochons presques entiers, CD de musique parfois douteuse, patisseries et ampoules… rues blindées de 8h à 21h, quartier vivant quoi! Merci à Parly 2 et au metro parisien –une fois n’est pas coutume- pour son aprentissage de déplacement au millieux d’une foule dense et d’apparence imfranchissable !
Les quelques jours que nous aurrons passés dans la capitale, se seront composé :
...de rencontres: Anita, une amie de Laure de son stage a Santa Cruz il y a 4 ans, et de son chéri Illich;
Retrouvailles avec Anita et son Illitch, autour d’un Api (boisson a base de mais moulu)
...de grandes bouffes: marché du Barrio Sopocachi, Mercado Negro, mamitas et leurs sandwichs (oeuf, oignons, piment, tomates), salteñas et surtout Pain (avec un grand P, si si je vous assure!) et Beure (lui aussi avec un grand B…y a du sel dedans!).
Sans oublier le concert de Sergent Garcia, et des sorties culturelles dans quelque musées de la ville: Museo Nacional de Arte, et Museo de Instrumentos Musicales de Bolivia (une perle: on peux même faire joue-joue avec certains instruments exposés, j’en connais qui adoreraient). Le soir ce musee organisait un mini concert de charango, sorte de guitare a 10 cordes, avec des jeunes talents et des maitres en la matiere... ils nous ont bluffes !
Concert de Sargento Garcia et ses musicos colombiens et cubains
Concert de Charango
Jeunes talents au Charango
Film du nos musicos
...Le tout accompagné de kilomètres à pieds dans les rues en pentes de La Paz!
Les Boliviens ont l’air adorables! Les premières impressions sont unanimes : C’est le Perù (enfin l’ex-haut Perù…)
Ambience boutique
Là, on est dans un cyber sur la route du parc naturel du Sajama, on sera momentanément indisponibles pour 4-5 jours… mais bientôt plein de zolies photos du plus haut sommet de Bolivie!
Merci de votre soutien à toutes et à tous! Et plein de gros bisous!
Ps: pour les fotes d’ortografe, chui desolé mais on a pas eu le temps de me corriger…(sic)
sinon quelques liens...
walter solon Romero http://www.google.com.bo/search?hl=es&client=firefox-a&hs=v10&rls=org.mozilla%3Aes-ES%3Aofficial&tbm=isch&tbo=u&biw=1024&bih=581&q=walter%20solon%20Romero&spell=1&sa=X
et Sergent Garcia http://www.sergentgarcia.com/
Peintures de rue, Le Prado, La Paz
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Petites reponses aux commentaires... nombreux, merci, ca redonne de l'energie pour reprendre la plume !
A Mamuche : les fibres du pont etaient de "paille" tout simplement, mais pas n'importe laquelle, c'est une graminee nommee "q'oya", qui ne pousse qu'ici !
Voici un lien qui montre la construction du pont : http://www.youtube.com/watch?v=s7L9rDky_oE
Et, sur un article plus ancien : la photo montrait bien une Puya raimondii...je rajouterai d'autres photos, c'etait tellement beau !
A Maimiti : oui, nous avons plein d’infos sur “el camino del Inca” ou “Qhapaq’ñan”, l’expo a Lima au Museo de la Nacion en montrait la carte… mais il est toujours haut dans les montagnes, avec des chemins parfois vertigineux !
A Cousine : Nous ne sommes malheureusement pas descendus dans la zone de production de cacao, au pied des Andes cote Amazonien, mais nous avons savoure le chocolat de Vilcabamba ! C’est super que tu tavailles avec Acopagro, le chocolat nous reuni !
Apres Puno, escale a Pomata pour une nuit en tente au bord du lac... dont on revait tous les trois ! Les millions d’etoiles nous emerveillent ... mais le vent ne nous laisse pas beaucoup de chaleur et les aboiements des chiens du village proche nous reveillent regulierement dans la nuit.
A l’aube, on contemple la paysage, c’est magique ! Ici les gens cultivent tout contre les bords du lac et des sillons sont creuses pour permettre pour permettre une irrigation lacustre. Les champs sont de toutes les couleurs : jaune, ocre, rouille violace pour la quinoa…
Cultures de Quinoa au bord du lac Titicaca
Apres un bon verre de “jus de quinoa” chaud a la pomme, pris sur la place en discutant avec les leve-tot du coin, on fait le tour de la tres belle et tres grosse eglise de Pomata, qui est pourtant un minuscule vilage !
Puis bus direction la frontiere : Desaguadero.
C’est aussi le nom de la seule riviere d’ou s’ecoulent les eaux du lac Titicaca, elle dessine la frontiere entre Peru et Bolivie. On vide nos porte monnaie des derniers Soles en achetant du fromage au marche, un jus de papaya, un melon, des “galletas de soda”. Et… “il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure..” !
Le passage aux douanes se fait sans encombres, les pages de nos passeports se font tamponner.
Nous decidons d’aller directement a La Paz, plus pratique avec les bus d’ici, nous reviendrons pour une journee a Tihuanaku. … La suite dans la prochaine rubrique : “Bolivie” !
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Petit arret a Andahuylillas pour sa chapelle toute decoree de peintures murales et de dorures... On est peu decus par les statues de platre recemment ajoutees, aux expressions de poupees, habillees de broderies dorees... Mais c'est la pratique actuelle locale, l'eglise vit.
La visite des ruines du temple de Viracocha le dieu createur des Incas nous a plus touches. Le temple conserve un pan de mur entier de 12m de haut ! Au dessus des bases en pierres, l'adobe s'eleve haut, sous un soleil de plomb. Ca nous parait incroyable que des murs en terre aient resiste si longtemps. C'est la premiere fois qu'on en voit datant des Incas.
Ruines du temple inca dedie a Viracocha
A la fin de la visite, d'enormes nuages noirs venant de deux vallees, se rencontrent et se livrent bataille soudainement au dessus des ruines. On perd presque 20 degres de temperature, il se met a greler tres fort ! Les gars improvisent des incantations a "Azathot" (le Viracocha des jeux de role), et la grele redouble d'intensite...
Depuis Sicuani, nous organisons notre excursion vers le pont Q'eswachaka. On voudrait la faire dans la journee car dormir en tente dans les environs serait de l'ordre de la survie ! Nous prenons un "micro" (mini bus) a 6h, passons deux cols enneiges et finalement entamons la rando depuis Quehue... Les montagnes ici paraissent plus hostiles, froides, arrondies par l'erosion des elements... Seuls poussent des pommes de terre, du "Olluko" (racine tortueuse jaune) et des feves. Sur les plateaux qui dominaut la Vallee sacree, a 3500m, nous avions vu aussi de la quinoa, du mais, et meme du ble, de l'avoine et de l'orge ! Ici, pas un arbre, quelques maisons eparpillees et des gens a pieds et a cheval.
Maisons eparpilles dans la montagne, sulture de pommes de terre et d'Olluko
Nous descendons dans la vallee du Rio Apurimac, le meme que celui traverse pour monter au Choquequirau, mais en amont. C'est un affluent de l'Amazone et nous imaginons toutes ces molecules d'eau agitees qui rejoindront bientot l'Atlantique...
Ah, le pont ! Ca y est, on est devant la Legende... Le voir de pres est impressionnant, meme s'il est bien moins haut que les photos du musee nous le montrait : etant en saison des pluies le niveau du rio a beaucoup monte. On observe les fibres de paille torsadees, quel travail ! Les habitants de 4 communautes de part et d'autre du rio se rejoignent en Juin pour une semaine de dur travail ou hommes et femmes ont chacun leur taches... Les grosses cordes qui forment le pont paraissent encore en bon etat, mis les petites qui les lient se defont. On observe, on remue les cordes pour voir l'onde se propager... attentifs, on hesite...
Le pont Q'eswachaka, savoir-faire des Incas conserve par les communautes locales
Puis finalement Louis se lance et fait un aller retour... jambes flageolantes garanties a l'arrivee ! On prend tous notre petite dose d'adrenaline... ca fait des souvenirs ! Christophe, observateur, nous assure que ces grosses cordes doivent tenir plusieurs annees. En traversant, il pense aux gabiers perches sur les hauteurs des greements... Notre petit pont est bien plus securitaire !
Un petit coup d'adrenaline chacun !
Nous avons droit a un nouvel episode de grele sur le retour... Decidemment, le climat est rude ici. Le retour de Quehue a Sicuani, le soir est a inscrire dans les annales ! Nous montons avec une quinzaine de mamitas dans un camion bache, elles rentrent de leur marche a Quehue. Toutes assises sur leur "baluchons" colores renfermant couvertures et vetements chauds, elles nous observent, curieuses et taquines. Elles ont toutes un chapeau different avec des formes rigolotes. La plus devergondee s'adresse a Christophe en Quechua... heu... il repond "pajarinqama !" (a demain !), une des expressions apprises... C'est le fou rire general ! Il fait tellement froid dans ce camion qu'on prete nos gants, on nous prete une couverture en laine de mouton faite au crochet... super ambience.
Autour d'un cafe dans le petit restau d'une mamita, un gars du coin nous apprend qu'il y a des sources d'eau chaudes apres Sicuani, alors c'est parti pour un bon bain... quel regal ! On observe au loin les sommets enneiges et la piscine a 39 degres nous delasse...
Relax dans les sources d'eau chaude de Sicuani
Un signe de la main au bord de la route et un bus longue distance s'arrete et nous prend pour Puno.
La ville n'a pas grand interet, si ce n'est d'observer lc t immence lac Titicaca et nous partons ce soir pour une escale au bord du lac avant de passer la frontiere vers La Paz dans les prochains jours, avec surement un arret aux ruines de Tihuanako.
Vue sur la lac Titicaca depuis Puno... les envies de baignades de Louis se sont evanouies !
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en America Latina !
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